8 Mars, journée des toutes les femmes.

La journée de la femme existe depuis 102 ans.
Elle a le mérite de mettre en lumière ce jour-là au moins, le travail considérable trop souvent fait dans l’ombre par des millions de femmes. Elles sont très nombreuses à partager leur temps, entre travail, vie familiale, mais aussi engagement associatif.
Trop peu présentes dans les postes à responsabilité, la loi sur la parité de 2000 devait faire bouger les choses en politique. Si quelques avancées ont eu lieu, principalement en raison du scrutin de liste qui oblige au « chabada » (un homme, une femme) c’est encore largement insuffisant puisque la majorité des partis politiques préfèrent payer une amende pour les autres élections, plutôt que donner une place à une femme.
C’est donc un état d’esprit qu’il faut changer à l’image des pays nordiques très en avance dans ce domaine. Une fois de plus, ce sont les élus qui doivent être exemplaires et montrer le chemin, ici comme dans l’intégrité et dans la gestion de l’argent public d’ailleurs…
Si les élus montrent l’exemple, alors la voie est ouverte sur le chemin du modernisme et du progrès. Encore faut-il vraiment le vouloir, ce qui est une autre affaire !
                           Là où il y a la volonté, il y a un chemin. (Lénine)

Comments

[Daniel PIGNARD]

Renseignez-vous dans l’écriture sur la place de la femme. Voici le très beau texte de proverbe 31 abhorré par les chiennes de garde.

http://www.biblegateway.com/passage/?search=proverbe%2031:10-31&version=LSG

[Martine]

Votre article est intéressant. On ne le dit pas assez les autres jours.

Je trouve surprenant que vous n'ayez pas profité de l'occasion pour rappeler qu'il y a ici, chez nous, l'exemple type de "maltraitance" de la femme en politique, une violence inacceptable de nos jours, proférée par MM. Moscovici, Bourquin et Hélias, tous manifestement de vieux matchos socialistes qui cantonnent les femmes dans des postes subalternes, y compris celles qui ont les compétences requises. La palme revenant à P. Moscovici, le pire, qui n'a même pas pris madame Voidey comme suppléante aux Législatives!

Ce sont là de sacrés coups qu'ils donnent aux femmes et pour lesquels une loi devrait les sanctionner avec vigueur. En attendant cette juste punition par la loi, un pilori, un suplice soft doit leur être appliqué : la médiatisation de leurs forfaits à l'encontre des femmes.

A vous de jouer Marie-Noëlle.