Supercross: Qui nous enfume?
La décision de ne pas autoriser le Supercross à l'Axone a, bien sûr fait l'effet d'une vraie bombe. Des centaines de motards et de bénévoles ont travaillé d'arrache-pied et avec la passion qu'on leur connait à ce projet qui, malheureusement, s'est définitivement écroulé. On peut comprendre leur déception, car c'était un très beau projet!
Les raisons invoquées: la commission a émis un avis défavorable en raison de la trop forte teneur en fumées et en gaz d'échappement, qui malgré l'installation d'aspirateurs supplémentaires, étaient encore trop fortes et pouvaient nuire à la santé. Pourtant, bien d'autres manifestations de ce type ont été organisées ailleurs, sans poser de problème. On ne comprend donc pas trop.
J.P.Mougin, vice-président de la fédération internationale de moto et fondateur du moto-club de Villars, explique, quant à lui, que la déléguée de la commission de sécurité chargée de ce dossier à la préfecture avait des arguments solides pour refuser cette autorisation. Elle avait notamment notifié que 8 points précis devaient être respectés pour obtenir l'accord. Avant-hier, jour de la décision définitive, seuls 3 points sur les 8 exigés, étaient respectés. Il restait donc 5 points non conformes. Lesquels?
Les fumées et gaz d'échappement n'en explique qu'un. Des explications sur les autres points doivent donc être fournies pour faire toute la transparence sur ce dossier bien confus. Quelle personne, quel élu à la ville ou à l'agglo. était en charge de ce dossier précis? Quelles sont ses explications?
Sans avoir connaissance de toutes les informations, il est trop facile d'accuser la fonctionnaire chargée de ce dossier. A entendre certains élus, elle aurait en somme, trop bien fait son travail. S'agissant de sécurité, on n'est jamais trop prudent -rappelons-nous du stade de Furiani, mais aussi des maisons construites en zone inondable à Vaison-la-Romaine ou plus récemment lors de la tempête Xynthia...
Toute la lumière doit être faite sur ce dossier: la population, les élus, les bénévoles des associations doivent savoir.