Réunion de quartier du Mont-Chevis.

Cette réunion du quartier du Mont-Chevis (Citadelle) organisée par la mairie, avait pour but d'expliquer aux habitants et aux candidats à la construction, l'avancement des travaux et l'évolution du quartier dans les années à venir: logements, accès et voies de circulation, transports en commun...Ce sont à terme plus de 1000 habitants qui devraient habiter là.
-Les difficultés évoquées par les habitants ont été les suivantes:
-1- Longueur et retard dans la réalisation des travaux.
-2-Vitesse excessive des véhicules et principalement des engins de chantier.
-3-Manque crucial de places de stationnement.
-4-Problèmes de délinquance ou "d'incivilités" avec signalement à la police.
-5-Types de construction des futurs logements de la 2ème tranche du quartier, c'est-à-dire la partie Sud.

C'est essentiellement sur ce dernier point que les esprits se sont échauffés...En effet, ce quartier a été prévu à l' origine pour être un quartier résidentiel: maisons de bon niveau de construction avec terrain dans un environnement calme, sécurisé et sécurisant.
Il semble que la mairie ait décidé de faire évoluer le quartier sur cette denière tranche en faisant réaliser du logement social, non prévu à l'origine. Ceci impliquerait des réalisations de logements collectifs, dont la teneur exacte ne soit pas encore bien définie...
Si l'on peut comprendre le besoin de logement social dans notre pays, qui en manque, il faut aussi reconnaitre que certaines villes doivent- en la matière- faire des efforts, plus que d'autres. Montbéliard ne manque pas de logement social (plus de 40%, juste derrière Bethoncourt et Grand-Charmont). Notre ville manque de 2 choses:
-De logements de moyenne gamme, destinés par exemple, à de jeunes couples- employés ou salariés- qui s'installent dans la vie.
-De logements haut de gamme pour attirer une clientèle de cadres et de professions libérales qui ont une fâcheuse tendance à aller sur Belfort.
L'évolution du Mont-Chevis qui nous a été présentée ne va pas du tout dans ce sens et il est à craindre que les futurs candidats à la construction ( de moins en moins nombreux en raison de la crise) ne cherchent sous d'autres cieux, une réponse précise à une demande précise.