Décès Jean-Marc Becker

Il y a 10 jours, Jean-Marc BECKER nous quittait, laissant sa famille, ses camarades élus, sa ville et ses fonctionnaires en état de choc.
C'est dans un lieu symbolique - la municipalité ( réunion hebdomadaire du maire et des adjoints) - que nous avons appris, nous ses collègues, la terrible nouvelle. Couperet qui tombe, sans appel, même si ,nous nous attendions à cette annonce  à plus ou moins long terme.
Enfant du Pays de Montbéliard, médecin généraliste à la Petite Hollande depuis les années 1970, Jean-Marc connaissait sa ville comme sa poche  : il l'aimait simplement... mais viscéralement. Passionné d'astronomie, de mycologie, d'écologie, de photographie ... il avait décidé de s'engager aux côtés de Louis SOUVET dès le début. Il mettra alors toute son intelligence et toute son imagination au service du développement harmonieux de sa ville et du Pays de Montbéliard avec les succès que l'on connait : le Près-la-Rose, le quartier Velotte, le projet des blancheries et de l'île en mouvement. Plus largement, il participera au travail réalisé sur les digues, les pistes cyclables, l'agence de l'environnement ...
Nous étions assis  cote à côte lors des Conseils Municipaux et des Conseils de Communauté depuis 2001. C'était là, l'occasion d'échanger sur de nombreux sujets et j'ai appris à connaître cet homme si attachant, parfois rugueux, mais souvent plein d'humour.
Au delà de tous les propos et les écrits tenus à son égard et qui ont unanimement mis en lumière les qualités de cet homme d'exception, une constance m'est apparue pendant ces six années de travail en commun : il faisait partie de l'équipe municipale de Louis SOUVET dont il était un membre fondateur. C'est dans cette équipe - et pas dans une autre - qu'il se reconnaissait et qu'il voulait mener à bien les projets nombreux qu'il avait encore et qui continueront à nous inspirer. Jusqu'au bout il aura été fidèle à ses engagements premiers, tant vis à vis des hommes que des idées.

A Christiane, son épouse, à ses enfants et petits enfants, j'adresse mes pensées attristées et toute mon affection.